Les 3 jardins japonais classés de Tokyo

24 Jul 2019


Quand on pense à Tokyo, on imagine directement une ville de buildings, au rythme fou et toujours pleine de monde. Pourtant, la mégalopole abrite trois des jardins classés par le gouvernement japonais comme patrimoine national ou si on traduit littéralement l’expression utilisée : Lieu à la beauté particulière (特別名勝). Pour ceux qui auront besoin de calme et de nature après plusieurs jours de visite dans le rythme effréné de la mégalopole voici la liste des trois jardins japonais les plus célèbres de Tokyo :
Le pont Tsutenkyo dans le jardin Koishikawa Korakuen
  • Le jardin de Koishikawa Korakuen :

Le jardin est situé à deux pas du Tokyo Dome et de son parc d’attraction, c’est à dire à deux pas d’une modernité extrême. Pourtant, il y règne l’atmosphère de calme typique des jardins japonais traditionnels. C’est le jardin le plus ancien de Tokyo, puisque sa construction démarra en 1629 à l’initiative de Yorifusa Mito mais ne fut complétée que par son successeur Mitsukuni Mito. Comme beaucoup de jardins japonais, plusieurs lieux célèbres sont reproduits en miniature, comme le lac Biwa, symbolisé par l’étang central. Le jardin est magnifique toute l’année, des cerisiers en fleurs au printemps aux érables japonais l’automne. On y trouve notamment un “pont de pleine lune” (Engetsukyo) qui par sa forme, crée un cercle parfaitement rond lorsqu’il se reflète dans l’eau. Le nom du jardin fait référence à un poème chinois qui suggère qu’un dirigeant ne devrait prendre du plaisir qu’une fois que son peuple en jouit d’abord.

Le Tokyo moderne et le Tokyo d'antan se rencontrent au jardin
  • Le Jardin Hama-Rikyu :

Situé à l’embouchure de la rivière Sumida, le jardin date du 17ème siècle. Ayant longtemps appartenu à la famille Tokugawa, le jardin est ouvert au public en 1946. D’abord terrain marécageux utilisé pour la chasse aux canards, il devint la résidence de bord de mer de la famille Tokugawa, puis servi à héberger les Shoguns en déplacement pour finalement prendre sa forme actuelle aux alentours de 1723 sous le règne du Shogun Ienari. Devenu résidence impériale après la restauration Meiji, le jardin est gravement endommagé par les bombardements américains de la seconde guerre mondiale et le tremblement de terre de 1923. Il est finalement donné à la ville de Tokyo par la famille impériale en 1945. Particulièrement fleuri, on y trouve notamment un champs d’iris. Le pavillon de thé est lui aussi très beau et sera le lieu idéal pour déguster un matcha en observant le paysage du jardin. Le jardin se jetant dans la baie de Tokyo, la hauteur des points d’eau varie selon la marais. C’est aussi un endroit très intéressant pour constater le mélange du moderne et de l’ancien dans la capitale nippone puisque le paysage mélange le jardin traditionnel et les grands buildings d’entreprise en arrière-plan.

Les illuminations d'automne du Rikugi-en
  • Rikugi-en : 

Construit entre 1695 et 1702, le jardin est créé selon l’idée du Samourai Yanagisawa Yoshiyasu et on le reconnaît souvent comme un exemple typique des parcs à promenade de l’ère Edo. Son nom signifie littéralement le “Jardin des six règles” en référence aux règles de la poésie Waka, et l’on peut donc y observer différents paysages miniatures inspirés de poèmes classiques. Il est situé dans le quartier résidentiel de Komagome et vous pourrez y déguster un thé japonais matcha en profitant de la vue idéal qu’offre le salon de thé sur le jardin. Il est vivement recommandé de le visiter à l’automne, quand tous les érables deviennent rouge vif. De plus, le jardin met en place un dispositif d’illumination de mi-novembre à mi-décembre.


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