6 sortes de ramens typiques au Japon
Le Haru-basho, tournoi de sumo du printemps
Chaque année au Japon a lieu le Honbasho, un grand tournoi de sumo qui se déroule en six parties, une tous les deux mois. Le championnat du mois de mars, le haru-basho (tournoi de printemps) se passe à Osaka cette année du 10 au 24 mars. C’est le deuxième tournoi officiel de l’année. L’arène est le gymnase préfectoral d'Osaka, qui peut accueillir jusqu'à 8000 spectateurs.
C'est un sport toujours très apprécié au Japon et de nombreux spectateurs suivenr assiduement le déroulement du Honbasho.
Le sumo est un sport indigène, qui a semble t-il toujours existé sur l'archipel japonais. Les premières traces écrites retrouvées remontent au Kojiki (chroniques des faits anciens), écrit qui date du VIIIème siècle : selon lui les dieux eux-mêmes s’adonnaient à la pratique de ce sport !
La souveraineté du Japon aurait même été disputée en des temps immémoriaux par un combat de sumo entre les dieux Takeminakata et Takemikazuchi, qui gagna et établit la lignée impériale qui est de fait d'origine divine.
Le principe du combat de sumo est le suivant : les lutteurs, appelés rikishi se tiennent sur le dohyo, l'arène, au centre d’un cercle dont ils ne doivent pas franchir la limite. Le contact avec le sol d’une partie du corps autre que la plante des pieds est également éliminatoire. Les lutteurs sont vêtus d’un mawashi, bande de tissu portée à la taille qui constitue la seule prise solide autorisée sur l’adversaire lors du combat.
Le sumo a toujours été intimement lié à la religion shintô (c'était par exemple une part importante de la prière afin d’obtenir de bonnes récoltes), c'est pourquoi l’aspect rituel des combats de sumo revêt une importance capitale : avant le combat, il est impératif de :
Purifier le dohyo en y jetant du sel
Chasser les mauvais esprits en procédant au shiko : les lutteurs frappent le sol apres avoir levé très haut la jambe. Le but était à l'origine de chasser les mauvais esprits et de réveiller la terre au printemps afin d'obtenir de bonnes récoltes.
Se rincer la bouche avec la chikara-mizu, l’eau de force.
Les Rikishi se nourrisent de chanko, plat très nutritif apparenté au ragoût servi trois à cinq fois par jour. C’est un mets très calorique qui aide à la prise de poids tout en restant équilibré.
Si vous souhaitez essayer, sachez que de nombreux restaurants sont spécialisés dans ce plat ! Il sont notamment situés dans le quartier de Ryogoku à Tokyo, dans l’arrondissement de Sumida qui accueille le Kokugikan : le centre sportif où se déroulent les tournois de sumo Tokyoïtes.
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