
Voyage en voilier sur la mer intérieur de Seto ① Au commencement...
M'abandonnant aux mouvements des vagues et du vent, en direction de la rive en fixant l'océan, je me rends compte que je n'arrête pas de me toucher le menton. La verdure de l'île s'épaississant progressivement, j'aperçois finalement un petit port lointain. Déplaçant mon regard, j'aperçois des méduses à la dérive et des mouettes flottants sur l'eau. Je ne suis pas en train de m'amuser à regarder le paysage. En vérité, je vérifie qu'il n'y pas d'ordures sur notre chemin. Les ordures et les algues peuvent s'accumuler dans les courants et quand notre bateau les traverse, ils s'accrochent aux clous. Aussi, si j'aperçois des ordures, il faut systématique changer de route ou arrêter le bateau. C'est un rôle important, la première tâche qu'on m'a confié pour pouvoir faire parti de l'équipage.
On m'a fait cette proposition par hasard, j'ai pu voyager de ports en ports. C'était la première fois que je visitais la mer intérieur de Seto, et que je montais sur un voilier. Etant né au coeur des montagnes de Nara, la mer me donne chaque fois une inspiration nouvelle. L'air marin et le vent salé sont des choses que je ne peux jamais sentir à Nara. La mer n'est pas chose commune pour moi, le bateau non plus, je n'aurai jamais pensé pouvoir y passer plusieurs jours.
Mais maintenant, je me retrouve à naviguer en voilier et à écrire ce journal de bord depuis ma cabine. C'est un miracle. En effet, voyager en beateau n'est pas aussi confortable qu'en voiture ou en ferry. Pour être honnête, c'est même plutôt désagréable. Je sens mon corps se balancer dans la cabine et je dois économiser l'eau, la poussière s'accumule petit à petit. Je n'arrive pas non plus à naviguer assez rapidement pour pouvoir visiter correctement les îles. Pourtant, voyager lentement entre chaque destination est un voyage agréable. Il n'y pas de chemins tracés, pas d'ordre dans les visites, pas d'endroits précis où dormir et je peux décider de quand et comment je visite chaque lieu, ou même encore décider de faire une sieste sur le bateau quand je veux. Bien sûr, il est agréable de voyager confortablement, mais ce sentiment de liberté m'a rappelé combien il est agréable de découvrir des choses nouvelles. C'était ce genre de voyage là.
Assis sur la proue et fixant la mer, j'ai aperçu des ordures et j'ai donc prévenu l'équipage pour qu'ils arrêtent le bateau. Ouvrant la voile, et poussé par le vent, ça restait difficile de faire avancer le bateau. Me débattant pour réussir à faire prendre le vent par la voile, celle ci s'ouvra enfin et nous permit d'avancer tranquillement. C'était la première fois que je faisais l'expérience d'attraper le vent.
On m'a fait cette proposition par hasard, j'ai pu voyager de ports en ports. C'était la première fois que je visitais la mer intérieur de Seto, et que je montais sur un voilier. Etant né au coeur des montagnes de Nara, la mer me donne chaque fois une inspiration nouvelle. L'air marin et le vent salé sont des choses que je ne peux jamais sentir à Nara. La mer n'est pas chose commune pour moi, le bateau non plus, je n'aurai jamais pensé pouvoir y passer plusieurs jours.
Mais maintenant, je me retrouve à naviguer en voilier et à écrire ce journal de bord depuis ma cabine. C'est un miracle. En effet, voyager en beateau n'est pas aussi confortable qu'en voiture ou en ferry. Pour être honnête, c'est même plutôt désagréable. Je sens mon corps se balancer dans la cabine et je dois économiser l'eau, la poussière s'accumule petit à petit. Je n'arrive pas non plus à naviguer assez rapidement pour pouvoir visiter correctement les îles. Pourtant, voyager lentement entre chaque destination est un voyage agréable. Il n'y pas de chemins tracés, pas d'ordre dans les visites, pas d'endroits précis où dormir et je peux décider de quand et comment je visite chaque lieu, ou même encore décider de faire une sieste sur le bateau quand je veux. Bien sûr, il est agréable de voyager confortablement, mais ce sentiment de liberté m'a rappelé combien il est agréable de découvrir des choses nouvelles. C'était ce genre de voyage là.
Assis sur la proue et fixant la mer, j'ai aperçu des ordures et j'ai donc prévenu l'équipage pour qu'ils arrêtent le bateau. Ouvrant la voile, et poussé par le vent, ça restait difficile de faire avancer le bateau. Me débattant pour réussir à faire prendre le vent par la voile, celle ci s'ouvra enfin et nous permit d'avancer tranquillement. C'était la première fois que je faisais l'expérience d'attraper le vent.